Nous ne sommes pas restés assez longtemps au Cambodge (moins d'une semaine) pour pouvoir en avoir une approche vraiment juste. Voilà seulement quelques impressions.

    En ce qui concerne les visites, il est conseillé de se limiter à Phnom-Penh et Siem-Reap (le village qui touche le site d'Angkor), le reste du territoire étant peu sûr. En effet, les Khmers Rouges sévissent encore dans certaines parties du pays. Il peut être risqué d'aller gambader hors des routes et des sentiers tracés, car le pays est encore truffé de mines antipersonnel. Les enfants en sont les premières victimes.

La capitale a l'allure d'une ville provinciale et à part le boulevard Monivong, les rues sont calmes. Pour nous qui n'aimons pas les grandes villes, nous lui trouvons donc un certain charme.

    La population a subi un traumatisme sans égal lors de l'occupation des Khmers Rouges. Aux massacres aveugles du passé succèdent aujourd'hui d'autres souffrances, dues en grande partie aux mines antipersonnel, qui touchent notamment les enfants. A ce sujet, nous vous conseillons de regarder le film "La Déchirure", de Roland Joffe.
Nombreux sont les mutilés qui n'ont que la mendicité pour survivre, dans un des pays les plus pauvres du monde. Certains Cambodgiens nous ont raconté ce qu'eux mêmes ou leur famille avaient subi, et l'on ne peut rester indifférent en écoutant de tels récits.

Toutes les personnes que nous avons croisées ont été d'une incroyable gentillesse avec nous. Les cambodgiens sont d'une douceur incomparable dans les rapports humains, nous l'avons notamment constaté lors de nos discussions avec eux ; la culture bouddhiste y est certainement pour beaucoup.