Restée fermée aux touristes (et à ses propres habitants) pendant quelques temps, la ville de Baños a retrouvé une vie quasiment «normale» profitant d'une accalmie du volcan Tungurahua (août 2001).
Le danger reste présent car le volcan est loin de s'être rendormi. Des panaches de fumée sortaient encore du cratère, les éruptions étaient visibles la nuit (avec de la chance) depuis un belvédère. Quelques agences assuraient même pour 1 ou 2 dollars le transport jusqu'au fameux belvédère. La chance ne fut pas avec nous puisque nous n'avons vu et entendu qu'un petit «prout» pour 2h d'attente dans le froid.
Baños est une petite ville très (voire trop) touristique. Vous ne rencontrerez aucun problème pour vous nourrir ou vous loger.

Les restos typiquement équatoriens se font même rares au profit de restos au style plus occidental (et donc plus onéreux), c'est dommage. Un almuerzo, il n'y a pourtant que ça de vrai !

     La ville n'a rien de folichon, mais c'est un excellent point de départ pour vaquer à de multiples activités (le plus souvent avec agence). Sont proposés : randonnées à cheval, VTT, rafting, canyoning, escalade, alpinisme (ou plutôt andinisme). Nous nous sommes contentés du cheval et du VTT. Bien évidemment, comme nous invitent à le faire Lonely-Planet et Guide du Routard, nous avons dévalé avec des bicyclettes en parfait état les pentes de la cordillère orientale entre Baños (1800 m en sierra) et Puyo (900 m en selva). La distance, d'environ 60 km, est tout à fait faisable dans la journée (retour en bus inclus). Le parcours n'est qu'une grande descente coupée par quelques côtes «brise-pattes» (entre les kilomètres 30 et 50). La partie la plus intéressante se situe entre Baños et Rio Verde (environ 20 km). Il s’agit d’une piste en terre à dévaler à fond la caisse (casque conseillé) où il ne vaut mieux pas rater un virage, sinon c’est le grand saut.
Au fur et à mesure que l’on progresse, la végétation se densifie et déjà à Rio Verde (superbes chutes d’eau) règne un doux parfum d’Amazonie. Un peu plus loin, la piste cède sa place à une route goudronnée monotone qui vous mènera jusqu’à Puyo. Aller jusqu’à Puyo ne présentant pas vraiment d’intérêt, je conseille aux «pros» du vélo de bien prendre le temps d’admirer les chutes d’eau puis de remonter à Baños histoire de souffrir un peu. ;)

PS (conseil) : Si vous décidez de faire du cheval, ne faites pas la même erreur que moi (NoNo), munissez-vous d'un pantalon épais... Dans le cas contraire, il pourraît vous en coûter de terribles brûlures au postérieur.  : (      (ça sent le vécu...)

LE COTOPAXI (retour)
CUENCA (suite)
[ RETOUR ITINÉRAIRE ]...[ RETOUR ÉQUATEUR ]...[ RETOUR ALBUM ]...[ HOME-PAGE ]
NATHOU & NONO   -   © 1996-2002