IMPRESSIONS PERSONNELLES

     Nous voici donc de retour en Amérique du Sud. Le Pérou, nous connaissions déjà un peu, pour avoir visité le sud du pays en 1994 ; l’Équateur, nous allions le découvrir. Nous sommes partis un peu anxieux, avec dans la tête le souvenir de notre précédent voyage au Pérou, qui à l’époque nous avait paru assez «difficile». Les choses ont sans doute changé, et nous aussi (plus d’expérience et plus de recul ; le Pérou était, en 94, notre premier «grand» voyage). Bref, nous avions quelques a priori sur ce voyage qui, en fait, s’est parfaitement déroulé, sans aucun pépin (ça manquerait presque :) ).
     Tout s’est très bien passé, même en parlant l’espagnol comme des pieds. Un regret toutefois : peut être une préparation trop rapide du voyage, qui nous a fait faire une petite erreur d’itinéraire (nous comptions prendre «l’autoferro» qui apparemment ne circule plus depuis 4 ans) qui nous a coûté quelques jours...
     Par rapport à d’autres pays visités, notamment en Asie, le touriste passe presque inaperçu ici. Tout au moins, les autochtones n’en font pas de cas, la présence des «gringos» semble normale. Tandis que dans certains pays le touriste est considéré comme un véritable extra-terrestre venu d’on ne sait quelle planète, ici il vit sa vie tranquille, relax.
Ce qui a de bons et mauvais côtés : bien sûr, on n’est pas sans cesse sollicité pour telle ou telle chose, mais les contacts sont aussi moins fréquents.
     Les vols semblent encore relativement fréquents au Pérou et en Équateur. Bien que nous n’en n’ayons personnellement pas été victimes en 1994 et en 2000 (quoique c’était limite-limite pour le sac à dos à l’aéroport de Lima...), l'année 2001 aura été fatale pour notre appareil photo (sniff) volé par dessous les sièges dans le petit sac à dos qui était à nos pieds lors d'un trajet en bus de nuit.  :(    Beaucoup d’autochtones, et ce dans presque toutes les villes, nous ont mis en garde contre cela. Les compagnies de bus - celles auxquelles nous avons eu affaire, tout au moins - semblent avoir fait de sérieux progrès pour éviter les vols : les bagages sont étiquetés, les soutes sont fermées à clef, bref, votre sac est en sécurité. Le moindre bâtiment est toujours entouré de grilles, les portes fermées avec plusieurs cadenas, des tessons de bouteilles venant joliment décorer le rebord des murs d’enceinte...
     Nous avons trouvé ce voyage relativement facile, notamment la partie «Équateur». En parlant quelques mots d’espagnol, on peut aller partout sans problème (nombreux bus ou minibus, à toute heure ; sinon des particuliers proposent aussi leurs services...). Les gens n’hésiteront pas à vous renseigner. Les hôtels sont nombreux et pas chers (on peut dormir à 2 pour 5 dollars si on n’est pas trop chochotte ; les repas («almuerzo» et «merienda» en Équateur, «menu» au Pérou) sont copieux et à des prix défiant toute concurrence (tarif 2001 : environ 1 dollar pour une soupe, un plat et un jus de fruit...).

DOLLARISATION

     An 2000 : année de la «dollarisation» de l’économie équatorienne. Peu à peu les dollars américains remplacent les «sucres», sur décision du gouvernement. C’est le monde à l’envers : nous, touristes, payions en sucres tandis que les équatoriens nous rendaient la monnaie en dollars... Certains étaient d’ailleurs surpris que nous ayons pu changer nos travellers' en sucres.
Il est évident que même si les dollars circulent déjà depuis longtemps, la population - rurale notamment - n’est pas vraiment prête pour ce changement. Plusieurs fois nous avons vu des indiens perplexes sur les marchés quand le commerce se faisait en dollars.

     Année 2001 : tout est réglé, le sucre n'a plus cours légal. Si le touriste y trouve son compte en évitant une opération de change, les «arrondis» n'auront pas été très favorables au maintien du pouvoir d'achat des Équatoriens.

Volcan Pichincha (Quito)

LES LITS EN ÉQUATEUR   : )

     D’accord, les Équatoriens ne sont pas très grands. Mais bon, est-ce une raison valable pour mettre dans les lits des draps qui couvrent à peine la surface du sommier ??? Voilà ce qui en résulte pour nous autres, malheureux touristes aux grandes jambes : c’est la couverture qui gratte sous le cou et les pieds à l’air... c’est aussi se relever trois ou quatre fois dans la nuit pour courir après ce même drap qui se sauve tout le temps... Et la largeur du drap ne vaut pas mieux... Voilà, vous êtes prévenus !

LES VOLCANS

     Comme le témoigne cette éruption du Pichincha près de Quito en 1999 (carte postale), l'activité sismique et volcanique est très importante en ce moment. Le Tungurahua est resté en alerte rouge une bonne partie de l'année 2000 (orange en 2001).

     Apparemment, l'Équateur est un des pays les moins chers d'Amérique du sud. Il n'en reste pas moins qu'il y a suffisamment de choses à voir pour en faire une destination à part entière (sans avoir à mordre sur les pays voisins) ; nous ne citerons que la côte Pacifique, la cordillère avec ses marchés, ses lagunes et ses volcans, sans oublier l'Amazonie... La taille restreinte du pays permet de passer des uns aux autres sans perdre trop de temps.
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