La vallée d'Ihlara est un monde à part. Le canyon taillé dans le "désert" du plateau anatolien, est d'une verdure remarquable.
    Bénéficiant d'eau à volonté, les paysans en profitent pour cultiver des légumes qu'il serait difficile d'obtenir ailleurs. En gros, la vallée est un énorme potager.
    Mais Ihlara, ce n'est pas seulement cette nature généreuse. Le site a été habité il y a très longtemps, et de nombreux vestiges troglodytes en témoignent. Les falaises sont trouées comme du gruyère et la plupart de ces cavités sont, en fait, des entrées de grottes artificielles anciennement habitées par les chrétiens qui devaient se cacher.
Pour vous donner une idée de l'endroit, voici un petit cliché, sur lequel un âne - animal très répandu en Turquie - prend la pose.
 

     La falaise abrite également de magnifiques petites églises rupestres. Pour les dénicher, il est plus facile de demander à des gamins que de les chercher soi même, car elles sont tout simplement introuvables. Les peintures sont en général assez bien conservées et les représentations ne sont pas différentes de celles que l'on trouve dans nos églises modernes (10 à 12 siècles plus tard). Nous n'avons pas inclus Ihlara dans les visites de la Cappadoce en raison de sa situation excentrée par rapport à cette région. Nous avons préféré nous arrêter à Aksaray avant de poursuivre notre chemin sur Malatya. Le gain de temps y était non négligeable.
     Bien sûr, ici comme partout ailleurs en Turquie, on peut compter sur des hordes de petits garnements pour écourter les moments de calme... Sur cette photo on pourra remarquer, à travers les physiques hétérogènes des enfants, les influences des différents peuples qui, tour à tour, ont envahi le pays.
PAMUKKALE (retour)
MALATYA (suite)
[ RETOUR ITINÉRAIRES ]...[ RETOUR TURQUIE ]...[ RETOUR ALBUM ]...[ HOME-PAGE ]
NATHOU & NONO   -   © 1996-2002