Malgré l'affluence touristique, Siem-Reap reste une petite ville discrète où il fait bon séjourner. Ici, pas de problème pour se loger à bas prix (en 1995 : $5 pour une chambre double). Une rue entière est réservée aux guest-houses.
Il semblerait que les choses aient un peu évolué depuis notre séjour ; des aménagements ont été réalisés autour d'Angkor afin d'en faire un véritable site dédié aux touristes. Mais bon, pas de soucis, les temples sont encore là !
La chaleur humide (au mois d'août) est écrasante. Et, malgré les orages tropicaux, la température ne baisse jamais. La douche est un instant magique, presque rafraîchissant ; mais la sensation est éphémère, et l'on passe tranquillement d'un état mouillé volontaire à un état de transpiration, déjà moins agréable...

Quel instant fantastique que de pénétrer dans l'enceinte d'Angkor !

   Une multitude de temples - plus ou moins rénovés - n'attendent que d'être visités. Les plus connus sont Angkor-Wat, Angkor-Thom et Ta-Phrom. Mais il en existe de nombreux autres qui peuvent se visiter, et où l'on ne rencontre guère de touristes. Se retrouver seul au milieu des ruines est "Angkor mieux". L'endroit est immense et il ne faut pas se laisser surprendre (comme nous) par l'éloignement des temples entre eux. En essayant de tout faire à pied, on manque l'essentiel ; il vaut mieux louer des 2 roues. Les temples impressionnent par leurs dimensions et par la finesse de leurs sculptures. Cette tête par exemple, qui fait partie du temple du Bayon, au centre d'Angkor Thom, mesure 5 à 6 mètres de hauteur !
 Dans le domaine des tailles plus raisonnables, il reste encore de magnifiques bas-reliefs qui retracent l'histoire du peuple khmer.
Cette photo a été prise dans un recoin d'Angkor Wat.
 
Tout près du village de Siem Reap, il ne faut pas manquer d'aller voir le village flottant, à l'embouchure de la rivière dans le lac Tonlé-Sap. Ici, ce n'est pas la grande fortune, et nos modestes cadeaux (photos Polaroïd, ballons) ont un peu détendu l'atmosphère.
Les habitants vivent dans leurs bateaux, et le village se déplace au gré des crues et décrues du lac. La pêche est la principale source de revenu. Les pêcheurs capturent de petits poissons et les élèvent dans des sortes de grandes nasses attachées aux embarcations. Les poissons arrivés a maturité sont séchés puis vendus.
Dans un endroit comme celui-là, on devient vite l'attration principale, qu'on le veuille ou non.

Le lac est alimenté par la rivière Tonlé-Sap, dont les eaux proviennent du Mékong. Il constitue une sorte de réservoir naturel. Pendant la saison des pluies, le lac se remplit des eaux du Mékong, tandis que durant la saison sèche, il redonne son trop plein au fleuve. Ainsi les eaux de la rivière Tonlé-Sap coulent tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre ! Difficile alors de différencier la rive droite de la rive gauche, n'est ce pas ?

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