Selon les guides, la municipalité de Pékin serait grande comme la Belgique. Tant qu’on reste dans le centre de la ville, Pékin semble être une cité comme les autres ; mais dès qu’on cherche à en sortir, on s’aperçoit vite qu’elle n’a pas de fin.
Le centre ville reste assez calme car les voitures y sont relativement peu nombreuses ; mais dès que l’on s’éloigne un peu, c’est véritablement l’enfer…
En dehors de la proximité (relative) de la grande muraille, le centre de la ville regroupe les deux principaux intérêts touristiques : la Cité Interdite et la place Tian’anmen. En choisissant un hôtel dans le centre ville, on peut facilement accéder à pied à l’ensemble, ce qui peut être intéressant car il n’est pas forcément évident de se diriger dans la ville  (pas facile de s’y retrouver, pauvres occidentaux que nous sommes, avec un plan en caractères chinois indiquant une rue sur cinq en moyenne…). En dehors de la marche à pied, il est possible de prendre le métro, assez facilement en évitant les heures de pointe (bouche de métro = logo bleu ciel) ; le tarif des taxis avec compteur est quant à lui très abordable (le prix au km est indiqué sur le véhicule et varie en fonction de sa taille).
Il est facile de quitter Pékin en train ; la ville est desservie par plusieurs gares, dont la Gare de l’Ouest qui est la plus grande d’Asie, un bâtiment interminable comptant de nombreux étages.
La place Tian’anmen :

La place Tian’anmen est la plus grande place du monde ; sa superficie est de 40 hectares, ce qui équivaut à une surface de 1 km par 400m. Sans mentir, il faut bien 10 minutes pour aller de Quian Men à la Porte Tian’Anmen, les deux extrémités de la place. Il y a en permanence de nombreux badauds, même si l’immensité de la place donne l’impression qu’ils sont peu nombreux.

C’est sur la Porte Tian’Anmen qu’est exposé l’imposant portrait de Mao, devant lequel de nombreux chinois viennent fièrement prendre la pose pour la photo... Si vous vous trouvez dans les parages à la nuit tombante (environ 19h), vous pourrez assister à la descente des couleurs et au défilé militaire ; les militaires sortent par la porte (sorte de tunnel) située sous le portrait de Mao. En suivant le chemin inverse, vous irez en direction de l’entrée de la Cité Interdite, en empruntant une large voie piétonne.
La Cité Interdite :

La Cité Interdite, véritable ville dans la ville, était la résidence des Empereurs chinois, et ce jusqu’en 1924. Toute personne tentant de s’y introduire était décapitée (au moins on était sur de ne pas y revenir deux fois...). Deux fois plus grande que la place Tian’anmen, elle alterne bâtiments et cours sur une grande longueur. Les salles sont somptueuses et quelques-unes d’entre elles servent aujourd’hui de salles d’exposition où l’on peut admirer des objets anciens. La cité est entourée d’imposants remparts, eux-mêmes cernés de douves, encore remplies d’eau (pas très propre…) aujourd’hui. Il est parfaitement possible de faire la visite en entrant par la porte principale (sud) et en sortant par la porte Nord, qui se trouve non loin du parc Beihai, où l’on peut faire une halte.

Ci-contre, une coiffeuse de rue
exerçant contre les remparts
de la cité interdite.

Nota : en été, le climat pékinois est torride ; le moindre petit hôtel est équipé de climatisation, ce qui est bien appréciable.

MURAILLE DE CHINE (suite)
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