Le Quito colonial, classé par l’Unesco, est un quartier très agréable ; le reste de la ville, le Quito moderne, est une capitale comme n’importe quelle autre.
     C’est aussi dans le Quito colonial que sévissent les voleurs ; attention à ses affaires donc. Le quartier colonial est intéressant pour son architecture, ses rues, ses places, et surtout pour ses églises.
     Pour éviter de prendre un taxi depuis l’aéroport pour vous rendre en ville (taxi qui, de toute façon, vous arnaquera), vous pouvez à moindre coût (environ 1 FF par personne, y’a rien à redire !) utiliser les transports en commun.
     Le bus se prend en face de l’aéroport, faites 200 m à pied, traversez la grande route et vous y êtes. Reste plus qu’à monter dans le bon bus ; le problème, c’est qu’ils sont nombreux et qu’ils s’arrêtent à peine, il faut pratiquement monter en route (exceptions faites pour les dames et les personnes âgées - à vous de vous arranger pour faire partie de l’une de ces catégories ; par contre si vous êtes de type masculin et plutôt jeune, touriste ou pas touriste, sac à dos ou pas sac à dos, vous n’avez plus qu’à prendre votre élan). Les quartiers desservis sont affichés sur l’avant des bus ; quelquefois quand on a fini de tout lire, le bus est déjà parti. Bref, le plus simple est de demander à quelqu’un quel bus prendre pour aller ... Plaza Santo Domingo par exemple, dans le Quito colonial. Une fois dans le bus, vous descendrez à la station de tramway (tout neuf), et c’est lui qui vous emmènera à la dite place (environ 20 mn de tram).
La Plaza Santo Domingo a l’avantage de se trouver à 5 mn à pied du terminal terrestre ; il est intéressant de dormir pas loin, ça évite tracas et perte de temps quand on doit repartir.
SANTO DOMINGO
     Les églises d’Amérique latine sont différentes des nôtres ; pas vraiment dans leur architecture, mais dans leur façon de montrer les choses. Les représentations du Christ sont particulièrement parlantes, voire dérangeantes tellement la souffrance transparaît au travers des peintures et sculptures. Les représentations de Jésus que nous connaissons sont plutôt douces, tristes, et tendent à générer chez celui qui les contemple un sentiment de compassion ; les églises d’Amérique latine sont emplies d’oeuvres représentant le Christ qui souffre, qui saigne, et qui semble presque accuser celui qui le regarde. Cela provoque sans doute des sentiments étranges, de peur, de culpabilité... et doit inciter les fidèles à être de fervents croyants. La plupart des églises sont assez sombres, et la faible luminosité semble accentuer encore cette atmosphère pesante.
VIRGEN DEL PANECILLO

     La balade (prisée) qui mène à la Virgen del panecillo est réputée pour être dangereuse (agression de touristes). Il est recommandé d'y aller en taxi, et à certains horaires (quand la police touristique est sur place ; se renseigner au bureau d’informations touristiques, à l'étage du terminal terrestre). Il est déconseillé de s’y rendre en dehors des horaires de présence de la police, car une fois arrivé, tandis que vous faites tranquillement votre visite, le taxi peut décider de repartir s’il sent un problème et il vous plante lamentablement là-haut (c’est ce qu’on nous a dit au bureau de la police touristique, information confirmée par des habitants de la ville).

CALDERON

Cas de figure : vous avez décidé de voir Quito depuis les hauteurs de la ville. Vous avez repéré un bus qui part en direction du village de Calderon, et là, vous vous dites que vous descendrez en chemin, une fois sur les routes qui dominent Quito. Oui mais voilà, vous n’aviez pas prévu que le bus allait rester paisiblement dans la vallée et n’allait pas monter de 10 mètres. En désespoir de cause, vous vous arrêtez à Calderon et là, vous n’avez rien perdu parce que vous tombez juste le jour du «toros popular». Alors vous y allez, avec tous les gens du village, vous montez sur les gradins qui semblent tenir par l’opération du Saint-Esprit et vous participez à la fête, vous admirez les vaillants toreros qui s’agitent devant des taureaux a moitié endormis (forcément, faire ça à l’heure de la sieste !), mais bon, l’ambiance est là, vous êtes seuls au milieu d’une nuée d’équatoriens en délire, on vous cause, on vous offre de la bière, vous êtes tout grillé par le soleil mais ça fait rien, vous êtes bien... !
     A part ça, à Calderon, il n'y avait rien à voir...

ESMERALDAS (suite)
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